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  • Edito

 

NOS METIERS SONT ESSENTIELS

L’année du virus ne cesse de s’allonger, avec ses conséquences douloureuses à bien des égards. Les professionnels du soin demeurent confrontés à la pandémie et à la détresse humaine ; leur engagement témoigne d’un courage exceptionnel, mais aussi des limites des moyens mobilisés depuis des années en faveur de la politique de santé publique. Si les mesures prises à la suite du rendez-vous de Ségur vont dans le bon sens, disons aussi que nos concitoyens ont besoin que la priorité accordée à la santé s’inscrive pleinement dans la durée ; et dans la tourmente sanitaire, les enjeux sociaux et économiques sont lourds.
Ainsi, la mission confiée à Michel Laforcade a-t-elle pu déboucher sur des mesures de revalorisation de certains métiers en difficulté de recrutement, et dans le domaine des services rendus aux personnes handicapées. Pour autant, une grande question demeure : c’est celle d’une authentique reconnaissance des métiers de l’accompagnement des personnes les plus vulnérables de notre société.

En effet, ces professionnels étaient en première ligne auprès de ces personnes fragiles pendant la crise sanitaire ; ces métiers sont essentiels pour la cohésion sociale et pour les politiques de solidarité de notre pays. Nous souhaitons que leur reconnaissance et leur revalorisation s’inscrive dans un calendrier commun aux Pouvoirs Publics et aux partenaires sociaux ; c’est à cette condition et par cet engagement politique que l’attractivité de nos métiers de l’accompagnement retrouvera force et vigueur. Il s’agit de la protection de l’enfance, de l’accompagnement social des plus démunis, du développement d’initiatives innovantes de logement, des services rendus à domicile. Bref, tout le secteur médico-social et social joue un rôle essentiel dans une société fragilisée ; il doit entrer de plein pied dans les priorités nationales.

C’est à ce titre que les élections départementales et régionales doivent être l’occasion d’initiatives en faveur de la promotion, et de la formation à ces métiers, en faveur aussi d’une modernisation des modes de coopération entre l’Etat, les Départements, les Régions et nos associations, dans une dynamique d’engagements réciproques. L’Economie Sociale et Solidaire est un employeur important de nos territoires et son rôle est décisif pour répondre aux besoins sociaux, et pour s’adapter aux réalités locales.
Aussi, je veux réaffirmer qu’en ces temps de rendez-vous électoraux, notre pays et nos concitoyens ont un grand besoin d’une authentique politique associative, portée à la mesure de la vulnérabilité et du besoin de solidarité de notre société. Nous nous mobilisons dans ce sens.

 

Michel Caron

 

  • Sommaire

 

Actualités de l'ALEFPA : La Chaine d'union imprimée à Val de Reuil  / Une urgence morale et politique / Participation du Directeur / Général à un webinaire sur l'habitat inclusif / Le projet du TAM, les jeunes d'Osséja innovent ! / Clip "Chacun est comme il est"

 

Innover : Choc de tristesse : décès de Jacques Pauly, fondateur de l'ALEFPA

 

Faire connaissance : Manon Suzano, gardienne du "pouvoir d'agir"

 

Explorer : Questions à Philippe Lamblin, délégué aux emplois, Région Hauts-de-France / L’exemple et l’exigence / La qualité de vie au travail au service de la qualité d'accueil / Un professionnel épanoui est un meilleur professionnel / Prendre soin de ceux qui soignent

 

Bouger : Les Activités Physiques et Sportives au quotidien à l’ALEFPA

 

Créer : Orchestre de l'IME : bien plus que de la musique !

 

Réfléchir : Prix alefpa Annie Semal-Lebleu : des outils pour réfléchir aux métiers et aux pratiques

 

Se souvenir : Michel Charles Hoarau : l'homme de mémoire et de projets

 

S'associer : S'inscrire dans une logique de développement - Les bases du nouveau territoire Grand-Est de l'ALEFPA

 

S'engager : "Porter la parole et l'expérience de l'ALEFPA" au CA de NEXEM

  • Edito

 

NOS METIERS SONT ESSENTIELS

L’année du virus ne cesse de s’allonger, avec ses conséquences douloureuses à bien des égards. Les professionnels du soin demeurent confrontés à la pandémie et à la détresse humaine ; leur engagement témoigne d’un courage exceptionnel, mais aussi des limites des moyens mobilisés depuis des années en faveur de la politique de santé publique. Si les mesures prises à la suite du rendez-vous de Ségur vont dans le bon sens, disons aussi que nos concitoyens ont besoin que la priorité accordée à la santé s’inscrive pleinement dans la durée ; et dans la tourmente sanitaire, les enjeux sociaux et économiques sont lourds.
Ainsi, la mission confiée à Michel Laforcade a-t-elle pu déboucher sur des mesures de revalorisation de certains métiers en difficulté de recrutement, et dans le domaine des services rendus aux personnes handicapées. Pour autant, une grande question demeure : c’est celle d’une authentique reconnaissance des métiers de l’accompagnement des personnes les plus vulnérables de notre société.

En effet, ces professionnels étaient en première ligne auprès de ces personnes fragiles pendant la crise sanitaire ; ces métiers sont essentiels pour la cohésion sociale et pour les politiques de solidarité de notre pays. Nous souhaitons que leur reconnaissance et leur revalorisation s’inscrive dans un calendrier commun aux Pouvoirs Publics et aux partenaires sociaux ; c’est à cette condition et par cet engagement politique que l’attractivité de nos métiers de l’accompagnement retrouvera force et vigueur. Il s’agit de la protection de l’enfance, de l’accompagnement social des plus démunis, du développement d’initiatives innovantes de logement, des services rendus à domicile. Bref, tout le secteur médico-social et social joue un rôle essentiel dans une société fragilisée ; il doit entrer de plein pied dans les priorités nationales.

C’est à ce titre que les élections départementales et régionales doivent être l’occasion d’initiatives en faveur de la promotion, et de la formation à ces métiers, en faveur aussi d’une modernisation des modes de coopération entre l’Etat, les Départements, les Régions et nos associations, dans une dynamique d’engagements réciproques. L’Economie Sociale et Solidaire est un employeur important de nos territoires et son rôle est décisif pour répondre aux besoins sociaux, et pour s’adapter aux réalités locales.
Aussi, je veux réaffirmer qu’en ces temps de rendez-vous électoraux, notre pays et nos concitoyens ont un grand besoin d’une authentique politique associative, portée à la mesure de la vulnérabilité et du besoin de solidarité de notre société. Nous nous mobilisons dans ce sens.

 

Michel Caron

 

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Actualités de l'ALEFPA : La Chaine d'union imprimée à Val de Reuil  / Une urgence morale et politique / Participation du Directeur / Général à un webinaire sur l'habitat inclusif / Le projet du TAM, les jeunes d'Osséja innovent ! / Clip "Chacun est comme il est"

 

Innover : Choc de tristesse : décès de Jacques Pauly, fondateur de l'ALEFPA

 

Faire connaissance : Manon Suzano, gardienne du "pouvoir d'agir"

 

Explorer : Questions à Philippe Lamblin, délégué aux emplois, Région Hauts-de-France / L’exemple et l’exigence / La qualité de vie au travail au service de la qualité d'accueil / Un professionnel épanoui est un meilleur professionnel / Prendre soin de ceux qui soignent

 

Bouger : Les Activités Physiques et Sportives au quotidien à l’ALEFPA

 

Créer : Orchestre de l'IME : bien plus que de la musique !

 

Réfléchir : Prix alefpa Annie Semal-Lebleu : des outils pour réfléchir aux métiers et aux pratiques

 

Se souvenir : Michel Charles Hoarau : l'homme de mémoire et de projets

 

S'associer : S'inscrire dans une logique de développement - Les bases du nouveau territoire Grand-Est de l'ALEFPA

 

S'engager : "Porter la parole et l'expérience de l'ALEFPA" au CA de NEXEM

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